Adieu LRM

  • 29 mars 2018

Marco. The show must go on (Flickr)
The show must go on, par Marco sur Flickr (CC BY 2.0)

 

— Voilà. Je suis venu te faire mes adieux.
— Tu t’en vas alors, ça y est. L’heure a sonné.
— Je n’ai rien entendu.
— Façon de parler. Veinard. Une nouvelle vie, un nouveau départ.
— Un nouveau départ, c’est vrai : c’est la deuxième fois que je quitte l’Abes.
— Tu sais ce qu’on dit : jamais deux sans trois.
— Vraiment, toutes les conneries tu me les auras dites. Tu pourrais me rendre un service ? Je n’ai plus le temps de passer voir Unimarc. Ni le courage. Tu le salueras pour moi.
— Tu aurais pu le faire toi-même il y a une minute, tu viens de le croiser.
— Comment, c’était lui ? Mon dieu. Il a pris un sacré coup de vieux le pauvre. Je ne l’ai même pas reconnu.
— Il ne t’a pas reconnu non plus apparemment.

 

 

RIDEAU

 

………

Pina (2011). Extrait.
Wim Wenders, réalisateur et scénariste. Allemagne, 2011.
Extraits des ballets : Danzón (?), puis Kontakthof. Tanztheater Wuppertal Pina Bausch. Dates non établies.
Musiques :
Os teus olhos. Eduardo de Melo, paroles ; Jorge Machado, musique. Germano Rocha, chant. P 1963.
Shake it! Thom Hanreich, musique. 2011.

Publié le 29 mars 2018, dans Non classé. Bookmarquez ce permalien. 7 Commentaires.

  1. Les petits libraïques, nadalates et sudoquites seront donc bien tristes 😦 !!! Best regards from Brest !

  2. Oh non ! Nous sommes trop tristes. Une dernière surprise peut-être ?
    En tout cas, nous ne t’oublierons pas. Tes messages resteront la référence, the best.
    Tu ne voudrais pas nous envoyer des petites blagues de temps en temps pour ne pas perdre le contact ?
    Nous sommes un peu orphelins aujourd’hui.
    En attendant, bon vent pour cette nouvelle vie que j’imagine riche de découvertes.

    304 ##$aありがとうございました

    . – Kenavo…..

  3. Tu vas nous manquer !!

  4. Dominique Pourraz

    Mr Le Pape,

    Respect.

    Votre humour, votre bienveillance vont manquer à tous et toutes.

    Profitez-bien maintenant, vous l’avez amplement mérité.

  5. Jean Hugues Morneau

    Oh non, pas tout de suite, j’avais encore plein de questions à vous poser 🙂
    Eh bien tant pis, je vous dis quand même « arvi pa », en bon Savoyard (exilé en Isère) !

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