Vacances. On pourrait aller au musée.
Voici d’admirables métadonnées XIXe (c’est très ancien pour des métadonnées), vues à la Biblioteca comunale dell’Archiginnasio, à Bologne.
Un enregistrement :
La base de données :
Vetusta sans doute, sed pulchra tu ne trouves pas ?
Ce type de dispositif nécessite la médiation humaine à tous les stades du processus de recherche. L’accès à la base de données est impossible à moins de s’en approcher réellement, substantiellement. Il faut dans ce cas précis se transporter à Bologne, piazza Galvani, gravir un escalier, parcourir des couloirs, traverser des salles. Dans la petite salle du catalogue se repérer soi-même, à l’œil, dans les index, ouvrir un tiroir, - toucher les métadonnées. Les admirer peut-être ; évoquer la main qui les a tracées. La cote ayant été relevée, se déplacer à nouveau, repérer cette fois le livre convoité, le tirer à soi, le tenir dans ses mains, le poser, l’ouvrir. De la poussière s’en détache, possible éternuement ; et le livre, presque toujours, a une odeur.
On dirait que des mondes ont passé.
Allez, une larme ; ça fait du bien.
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